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Le miel : un peu d'histoire

Depuis les années 1990, les outils d’analyse chimique nous consentent de déterminer la nature des substances retrouvées dans les récipients archéologiques. La chimiste et archéologue à l’Université de Nice Sophia Antipolis, Martine Regert, explique que parmi les produits de la ruche, celui qu’on retrouve le plus couramment dans des récipients anciens est la cire, qui possède une signature chimique reconnaissable et stable au cours du temps. Les plus anciens restes de cire d’abeille retrouvés par les chercheurs sont issus d’Anatolie et remontent à 7000 avant J.C., pendant le Néolithique, période qui a vu les êtres humains se sédentariser et pratiquer l’agriculture. 

La récolte du miel

On suppose que l’être humain a commencé par récolter le miel dans des ruches sauvages : troncs évidés dans lesquels étaient déposés des essaims. Des peintures rupestres retrouvées en Espagne et datant du Néolithique, montrent en effet des personnages en train de prélever du miel sur des parois rocheuses. Sur les parois des Grottes de l'Araignée (Cuevas de la Araña) près de Valence, un homme suspendu à des lianes porte un panier pour recueillir sa récolte, la main plongée dans un tronc d'arbre à la recherche de rayons de miel.

Cueva de la Araña

Quant aux premières représentations d’abeilles domestiquées, elles datent du Haut Empire égyptien, 2400 ans avant notre ère.

premières représentations d’abeilles domestiquées

L'utilisation des produits de la ruche au fil des siècles

De tout temps, les abeilles ont fasciné les hommes. Dans beaucoup de civilisations et de croyances, le miel avait une place privilégiée. Il était notamment indissociable des rites et coutumes qui accompagnaient la naissance et la mort.

Mésopotamie et Egypte

Les Sumériens et les Babyloniens employaient du miel lors des cérémonies religieuses. Les Égyptiens s’en servaient mélangé à de la propolis, pour embaumer leurs morts et les empêcher de se putréfier ; le fard de miel servait à embellir la statue d'un dieu ou d'un défunt en lui donnant de la couleur ou du brillant. Ils l'utilisaient également pour panser les blessures et pour soigner les yeux. Pour eux, le miel provenait des larmes du dieu Râ et faisait partie de toutes les offrandes religieuses de l'Egypte pharaonique.

Dans l’alphabet hiéroglyphique, l’abeille symbolise la royautéIl existait certainement un monopole du miel au profit des prêtres et des rois, pour qui il constituait, avec la cire, une partie des revenus.

Grèce et Rome antique

Les tablettes de cire ont été utilisés comme des supports d'écriture effaçables et réutilisables depuis la haute Antiquité et jusqu'au milieu du XIXe siècle. La plus ancienne tablette connue provient d'un bateau mycénien et date du XIVe siècle avant J.C. 

Tablettes de cire

Les philosophes grecs Démocrite et Pythagore, affirmaient que leur exceptionnelle longévité était due à leur consommation régulière de miel. Hippocrate (460-377 avant J.C.), père spirituel de la médecine, conseillait le miel dans le but de prolonger l'existence dans toute sa vigueur. Il faisait du miel un fortifiant de la vue et des organes sexuels, un remède contre les douleurs d'oreille et un cicatrisant efficace des plaies de toutes sortes. Chez les grecs, le miel représentait aussi l'éloquence. Ils comparaient les talents des grands orateurs au miel produit par les abeilles. On retrouve cette même comparaison dans la tradition chrétienne (Saint Ambroise patron des apiculteurs était reconnu pour ces talents d'orateur), ainsi que chez les hébreux (en hébreu, le nom donné à l'abeille signifie parole). Dans le Coran, la description du paradis mentionne la présence de rivières de miel, il parle en termes sacrés des abeilles et du miel : "le miel est le premier bienfait que Dieu a donné à la Terre".

Le Dieu Zeus était appelé l'homme abeille en référence à son enfance, durant laquelle il avait été nourri au lait de chèvre et au miel. La déesse Héra représentait la jeunesse et offrait du miel aux dieux afin qu'ils évitent de vieillir. Au cours de cérémonies funèbres, le mort emportait avec lui des gâteaux de miel pour qu'il les offre à Pluton, dieu des Enfers, afin que celui-ci lui procure la santé et le bien-être dans l'au-delà. 

Dans la Rome antique, le miel était à la base de la cuisine et il possédait un caractère sacré. Pline en parle abondamment dans son Histoire Naturelle, et le poète Virgile consacre le quatrième livre des Géorgiques à l'apiculture. Le vocabulaire utilisé par les Anciens pour décrire le miel dénote l’importance qu’on lui accorde : on parle de vendange, de moisson. Comme les Grecs, les Romains pratiquaient l'offrande du miel aux dieux. Parmi les offrandes faites à leurs morts, les Romains disposaient un pot de miel à l’intérieur de la tombe du défunt pour le protéger dans l’au-delà.

Moyen Âge et Renaissance

Ruches troncs

Au moyen-âge, l'apiculture était soumise au droit d'abeillage : un droit féodal autorisant les rois, seigneurs et abbayes de prélever une certaine quantité d’essaims, de ruches, de cire et/ou de miel dans les ruchers de leurs vassaux. À partir du XIIe siècle, dans les chartes latines et françaises, nous retrouvons désignés sous le nom de bigres, les gardes chargés de la surveillance des abeilles sauvages, les bigreries, et de la récolte des miels et cires issus de ces mêmes essaims. Mais leur fonction la plus importante consistait en la récupération des essaims sauvages susceptibles de coloniser à nouveau les ruches troncs. L'élevage de « mouches à miel » se développait particulièrement dans les monastères ou en forêt par des communautés paysannes ou des bigres.

Miels et cire constituaient des ressources de grandes valeurs : la cire était employée pour la fabrication des cierges liturgiques et le miel constituait le seul édulcorant connu.

Le miracle de l'hostie dans la ruche

En 1586, Luis Méndez de Torres écrit le premier livre sur l’apiculture en castillan où il affirme que le roi des abeilles est en fait une reine. En 1597, Theodorum Clutium de Leiden confirme à son tour que le roi est une bienconinc, une reine. À cette époque le techniques pour la récolte du miel étaient trois : l’étouffage avec une mèche de souffre, qui avait pour effet de tuer toutes les abeilles ; le transvasement d’une ruche vers une autre et le prélèvement des galettes de cire, sans même se préoccuper du contenu des galettes.

C’est en 1730 que l’apiculture connaîtra un nouvel essor, avec l’invention de la hausse, qui permettra de récolter le miel sans détruire la colonie. Cette innovation portera à l’apparition de l’apiculture sous sa forme moderne.

Le miel en brèche : du miel dans son état brut

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Miel en brèche

La dégustation du rayon se fait en étalant une part sur une bonne tranche de pain complet ou tout simplement à la cuillère. Si une petite boule de cire naturelle persiste dans votre bouche, vous pouvez tout simplement l’avaler ou vous en débarrasser. La cire consommée apporte des bienfaits pour la peau, les cheveux et les ongles.  

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